Au moins 94 prestataires de santé dont des médecins, infirmiers titulaires et sages-femmes de la zone de santé de Nia-Nia ont été capacités pendant 3 jours soit du 29 au 31 octobre 2024 à travers un atelier de formation sur les activités des soins obstétricaux néo-natal d’urgence.
Ces formations se sont déroulées en deux phases dont celle du site de Bafwabango/PK51 pour les trois aires de santé à savoir les aires de santé de Juhudi, Bafwabango et Bafwambaya, la semaine dernière et celle du site de Nia-Nia avec les 6 autres aires de santé composés de Badengaido, Bafwakoa, Alimasi,la Cecca 16, Afya ya wagonjwa et Bafwanikengele PK 25 y compris toutes les structures privées où les accouchements sont également dirigés.
L’objectif de cette formation était de réduire sensiblement plusieurs cas notifiés de décès maternel et néo-natal. Selon les dernières statistiques disponibles, jusqu’au mois de septembre 2024, la zone de santé de Nia-Nia a déjà un enregistré dix (10) cas de décès de mamans pendant les accouchements.
À en croire Alain Motema,infirmier superviseur de la zone de santé de Nia-Nia chargé des activités de soins de santé primaire qui s’est confié à la rédaction de lavoixdel’ituri.net, les activités de soins obstétricaux néo-natals d’urgence sont l’ensemble des soins administrés à une femme enceinte pendant l’accouchement et le suivi qui se poursuit jusqu’au 42è jour après l’accouchement.
« [•••] Les prestataires sont censés surveiller les femmes qui viennent d’accoucher pendant 42 jours après leur accouchement.L’on s’est rendu compte que les 72% des cas de femmes mortes après l’accouchement était dû à l’hémorragie post partum. Grâce à cette formation que nous donnons présentement, les femmes accoucheuses et tous les autres prestataires de santé seront capables d’assurer un bon suivi des femmes enceintes pendant et après les accouchements […] », a-t-il précisé.
Alain Motema recommande aux bénéficiaires du module de bien vouloir appliquer les notions acquises dans leurs formations médicales respectives en vue d’éviter les expériences malheureuses de décès maternels enregistrés en ces jours.
«[•••] Nous demandons à tous les agents de santé bénéficiaires de la formation de la mettre en pratique pour la sauvegarde des vies des mamans et de leurs bébés après les accouchements [•••]» a-t-il conclu.
En marge de cet atelier de formation sur les activités de soins obstétricaux néo-natals d’urgence, d’autres ateliers de remise à niveau aussi ont été implémentés par les organisateurs tels que le remplissage de partogramme, le suivi du calendrier vaccinal et la prévention contre l’épidémie de Monkey Pox.
Archange-Robert Beabo depuis Nia-Nia