Des habitants du centre commercial de Mambasa, chef-lieu du territoire portant le même nom, sur appel des structures citoyennes dont la société civile et des associations des jeunes ont marché l’avant midi de ce Mardi, 4 Février 2025. Cette marche pacifique était partie de la rue 100 mètres-RN4 jusqu’a l’hôtel APM pour la cité Binase, ensuite à Mputu pour chuter à la tribune officielle. Cette activité a connu aussi la participation de l’administrateur policier du territoire de Mambasa et des éléments de service de sécurité.
À 13 heures, la marche étant terminée, place au meeting, animé par les organisateurs. Une foule immense était au rendez-vous. Les manifestants ont exprimé, à travers cette action citoyenne, leur soutien aux forces régulières notamment les Fardc et les Wazalendo qui combattent contre le M-23 dans l’est de la RDC et pour condamner l’agression rwandaise dans l’Est du pays. Il était aussi question d’exprimer une compassion aux victimes de ces atrocités au Nord-Kivu et au Sud-Kivu.
Pour monsieur Yuma Imurani, coordonnateur de la société civile à Mambasa les jeunes ne doivent pas se laisser manipuler pour intégrer une quelconque rébellion contre la République.
«[•••] nous ne devons pas suivre l’exemple d’autres congolais comme Corneille Nangaa, Willy Ngoma et consorts qui sont dans le M-23, nous sommes des congolais, nous devons défendre notre RDC pour qu’elle soit plus forte, et nous allons chasser ces agresseurs rwandais pour rester en paix chez nous [•••]», a-t-il lancé.
Des jeunes présents à cette manifestation se sont dits déterminés à défendre la patrie contre cette agression rwandaise. Ils appellent à l’accompagnement des autorités pour cette fin.
«[•••] nous sommes prêts à nous soulever et adhérer dans l’armée pour défendre notre unique pays la RDC (•••), même les mamans sont capables de se battre pour la patrie, nous prêts à aller à Goma pour défier l’ennemi et recouvrer la paix [•••]», ont-ils déclaré.
Des marches pacifiques se multiplient à travers le pays pour exprimer d’une part le soutien aux FARDC et la compassion aux victimes de cette guerre d’autre part.
Rédaction