C’est dingue,la grève des enseignants des écoles primaires publiques vient de prendre fin 24 heures seulement après être décrétée à Bunia, dans la province éducationnelle Ituri 1. Une seule journée, soit celle de ce jeudi a connu l’absence des professionnels de la craie dans des écoles, mais les choses sont allées vite sur le patins pour changer.
Les trois groupes syndicaux des enseignants dont SYNECAT,SYNECO et SYNEP viennent de prendre cette décision après une concertation avec les autorités de la sous division de l’éducation nationale et nouvelle citoyenneté de Bunia et les gestionnaires des écoles protestantes, catholiques ainsi que le réseau officiel, réunion au cours de laquelle les représentants des enseignants étaient rassurés sur un bon processus de la réponse à leurs revendications.
Le rapporteur de l’intersyndicale a révélé avoir pris la mesure de cette grève éphémère faute d’information sur la position du gouvernement à répondre à leurs préoccupations.
«[•••] Ceux qui devaient porter notre voix à la hiérarchie ne nous avaient pas informés en temps, nous n’avions pas l’information, on ne savait pas à qui demander la résolution de ces revendications [•••]», a dit Lobo Mbukana Pascal.
Quelques heures seulement après le déclenchement de la grève par ces enseignants, l’Association Nationale des Parents d’Élèves du Congo (ANAPECO) s’était vite opposée, indiquant que le gouvernement congolais est en processus de donner sourire à ces professionnels de craie, à travers un examen qui se tient par la commission de l’économie et finances à l’assemblée nationale dont le syndicat national des enseignants fait aussi partie. David Mputu a alors rappelé les enseignants à revenir à leur décision, chose qui vient d’être faite.
Dès ce vendredi 8 novembre, les éducateurs appellent encore les parents à envoyer leurs enfants à l’école en attendant la réponse du gouvernement.
Depuis le début de cette année, les enseignants réclament une majoration de leur salaire à la hauteur de cinq cents (500) dollars américains,l’uniformisation de zone salariale, le paiement des enseignants non payés (N.P) et la mécanisation des nouvelles unités (N.U), et cela conformément à l’accord de Bibwa pris avec le gouvernement au mois d’août dernier.
Moïse Ulang’u