

Les forces vives du territoire de Mahagi viennent de décider de lever des barricades érigées sur les différentes routes dans cette entité frontalière de l’Ouganda. Il s’agit notamment de celles érigées sur la Route Nationale numéro 27(axe Goli-Bunia) Karombo-Ngote, Uguro et autres. Cette opération a débuté ce mercredi 20 mai avec la grande barrière située à Anzida en frontière avec Uguro(Ouganda), selon Anican Tengo, président de la nouvelle société civile du territoire de Mahagi.
Cette décision fait suite à une série des rencontres entre elles, le comité local de sécurité
Les sources de la société civile de la place motivent par ailleurs cette mesure par le déploiement depuis le mardi dernier d’une unité des commandos des FARDC.
Chrisante Ibrahim Ucircan Bule, ministre provincial près le Gouverneur de Province en charge des ITPR, affaires foncières, urbanisme et habitat présidant ces rencontres et fils du terroir,qui salue l’acte posé par ces forces vives, affirme que c’est grâce à elle le déploiement de ces militaires.
« Nous remercions la jeunesse de Mahagi pour avoir lever ces barrières, nous l’invite à continuer à collaborer avec les forces armées et à s’abstenir de tout acte belliciste. Qu’elle ne recourt pas aux armes mais de faire confiance aux FARDC », a-t-il lancé à lavoixdelituri.net.
À signaler que quelques heures après l’ouverture des Barricades en Mahagi, les miliciens de la CODECO ont fait incursion dans plusieurs villages en chefferie des Panduru dont à Awuu, Jumali, Jupanyabiu. Des sources dans la région indiquent que plusieurs maisons ont été incendiées sans avancer un bilan. Gilbert Unencan, administrateur du territoire assistant en charge de l’administration et politique assumant l’intérim de son titulaire, affirme que le calme y est revenu après déploiement des forces loyalistes.
Les forces vives avaient décidées de fermer les postes douaniers suite à la montée de l’insécurité dans le territoire de Mahagi le 13 mai dernier, dans le but de pousser les autorités à stopper les massacres commis par les miliciens de la CODECO.
Upar Pimungu