

Six corps hummains en état de décomposition très avancée sont encore découverts à Lengabo,une entité coutumière située à 4 kilomètres au sud de la ville de Bunia.
Selon la société civile locale, parmi ces corps,3 ont été emballés dans des sacs et d’autres tout simplement ligotés. Ceci porte à 28 le nombre des personnes civiles tuées depuis l’affrontement qui a opposé les militaires FARDC et les miliciens de la FPIC le 7 janvier dernier.
Ces dépouilles mortelles ont été inhumées ce lundi 18 janvier 2021 par une équipe de la croix rouge dépêchée sur le lieu.
 » Nous sommes contents de voir les éléments de la croix rouge venir enterrer ces corps qui ont connu là putréfaction depuis plusieurs jours et qui dégageaient déjà des odeurs nauséabondes et étaient nuisibles pour la santé de la population. Toutefois,nous déplorons le comportement de nos autorités qui nous demandaient d’abord de l’argent avant l’inhumation de ces corps. Quelques unes nous exigeaient 50 dollars, d’autres 300 dollars américains avant de déployer leurs agents sur terrain « ,a ainsi affirmé à lavoixdelituri.net, Innocent Katho, président de la société civile du groupement Lengabo.
Par ailleurs,les activités socio-économiques commencent à reprendre timidement dans cette entité où plusieurs portes demeurent encore fermées.
Certains habitants y sont visibles la journée mais passent nuit dans les péripheries où la sécurité est garantie, précisent nos sources sur place.
Des éléments commandos des forces loyalistes sont visibles le long de la route principale ainsi que dans les différentes avenues de Lengabo.
 » Nous demandons à chacun de regagner son habitation ici à Lengabo. Nous avons maintenant confiance en nos militaires qui tiennent à notre sécurité. Que les commerçants, exploitants et toutes les communautés qui habitaient ici reviennent « a lancé le président de cette structure citoyenne.
À en croire la même source, hormi les autorités militaires,aucun membre de l’exercutif provincial ne s’est encore présenté dans cette entité afin de s’imprégner personnellement de la situation qui y prévaut, voire réconforter la population locale victime de pillage de leurs biens.
La rédaction