

Au total 101 civils sur les 154 personnes interpellées lors d’un bouclage dans la nuit du vendredi au samedi dernier à Kotoni,un village situé à une dizaine de kilomètres au sud est de la ville de Bunia, dans le secteur des Walendu Tatsi en territoire de Djugu,ont été finalement libérées le dimanche. Elles ont été escortées par l’armée et la police,qui avaient conjointement menées cette opération.
Le porte-parole de la police nationale congolaise en ituri qui le rapporte à lavoixdelituri.net, indique que ces personnes ont été retournées dans leur village à bord d’un engin de cette force de sécurité . À en croire la même source, deux armes AK-47 ont été saisies et plusieurs effets militaires,21 présumés miliciens de l’Alliance de Libération du Congo (ALC/ CODECO) qui avait participé à l’incursion du 4 septembre 2020 dans la ville de Bunia et qui prepareraient une nouvelle attaque,sont aussi aux arrêts. 16 mineurs qui faisaient partie des interpellés,ont été remis à AJEDEC,une ONG locale à travers la police d’enfance et de lutte contre la violence sexuelle, précise-t-il.
» Le commissaire provincial de la PNC/Ituri,le général Sabiti Abdallah Patrick,interpelle la conscience de ces bons citoyens retournés de se désolidariser des miliciens fauteurs de trouble en nous fournissant chaque fois des informations « ,a lancé le commissaire Roger Tibasima.
Cependant, certains habitants du dit village ont fustigé le dérapage des éléments des forces de l’ordre et de sécurité lors de ces opérations.
» Plusieurs personnes ont été victimes des tortures de la part de ces militaires et policiers. Nous avons même perdu un enseignant de l’école primaire Zumbe, d’autres ont été blessées,ont perdu leurs biens notamment de l’argent … », ont-ils témoigné.
Des allégations rejetées par des sources militaires et policières qui affirment que tout s’est déroulé dans « le professionnalisme ».
De nombreux miliciens de la CODECO favorables au processus de la paix qui ont accepté de quitter la brousse sont actuellement responsables de multiples exactions faute de prise en charge par l’État congolais.
La rédaction