

Les déplacés ayant fuit des violences des miliciens du groupe armé CODECO dans le territoire de Djugu, basés au site de l’ISP-Bunia en ville de Bunia, sont confrontés, depuis le 30 octobre dernier, aux difficultés liées à l’approvisionnement en eau, à l’encadrement des enfants ainsi qu’à l’accès aux installations hygiéniques. Pour accéder aux 15 installations hygiéniques construites par MUSACA et OXFAM,ces déplacés sont obligés de se mettre en file indienne.
C’est ce qu’a indiqué le comité directeur de ce site qui compte actuellement plus de 13.000 déplacés, selon les statistiques du Programme Alimentaire Mondial(PAM) et du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Refugiés(HCR).
Selon MANZA LONGA François, président du dit comité,certains d’entre eux passent nuit difficilement, presqu’à la belle étoile, et d’autres sont confinés dans des cases à même le sol. Il a également indiqué que des femmes enceintes ou celles allaitantes dans ce site ne sont pas prises en charge et courent des risques sanitaires graves.
C’est pourquoi, il sollicite l’intervention urgente du gouvernement provincial et des humanitaires, afin d’épargner ces sinistrés des différentes maladies, et appel de tout son voeu le rétablissement de la paix en territoire de Djugu pour faciliter le retour des déplacés dans leurs milieux respectifs.
Jérémie Kaseke